Ce concept, qu’on nomme également management innovant, s’appuie sur des notions d’adaptabilité et d’apprentissage permanent.
Le management agile s’envisage comme un état d’esprit intégré à la culture et à la stratégie de l’entreprise.
Il se caractérise avant tout par sa volonté de remettre l’humain au cœur de l’organisation.
Ce type de management, en opposition aux modèles dérivés du taylorisme, mise essentiellement sur la prise en compte des potentiels humains, de la qualité des interactions et le bien-être professionnel des collaborateurs.
La compréhension des besoins, des aspirations professionnelles mais aussi des objectifs de développement personnels des collaborateurs permet d’identifier les potentiels, de discerner la variété des talents, de motiver la participation, de fidéliser les personnes au sein d’équipes qui ont la possibilité d’apprendre en continu les uns des autres.
L’entreprise gagne en attractivité, ce qui est devenu un enjeu crucial aujourd’hui pour nombre de sociétés.
En outre, le management agile s’inscrit dans une dynamique de conduite du changement. Plutôt que de se concentrer sur les procédures, l’entreprise nourrit une culture permanente de l’innovation à tous les niveaux de l’organisation.
Avec un management agile, l’entreprise renforce sa capacité à tenir son cap dans un contexte permanent de changements imposés par les évolutions sociétales, environnementales et technologiques.
Cette agilité se travaille et se cultive.
Certaines attitudes la favorisent quand d’autres la condamnent…
Les principales attitudes favorables sont* :
- L’ouverture au monde
- La curiosité
- La confiance en soi
- L’envie de produire beaucoup d’idées
- L’audace d’aller au-delà des évidences
- La remise en question
- La recherche de nouveaux angles d’attaque pour explorer une problématique
- La fertilisation croisée nourrie par les échanges avec des profils diversifiés
- La suspension du jugement critique
- L’incubation
- La pensée libre
Source : innovRH ; Mark Raison (« Osez la créativité »